Restauration d'un Stanley n°51 |
---|
Ce rabot, d'un modèle pas très courant, est arrivé avec 4 petits problèmes : 1 : la lumière est ébréchée. 2 : le presseur n'est pas d'origine. 3 : le contre-fer non plus... 4 : la poignée est abimée. Le plus gros souci, c'est le point 1 : je me débrouille avec le bois, mais travailler le métal ce n'est pas mon truc... Il faudra trouver de l'aide. Pour les points 2 et 3 le site supertool.com indique : "If you find yourself in need of a replacement cutter or lever cap, both are identical to those used on a #6". Donc le remplacement pur et simple est possible en prenant ces éléments sur un n°6. Pour le point 4, alors que la poignée est réparable, autant récupérer aussi une poignée sur le même "donneur d'organes". |
Vue latérale, avant restauration : |
Vue de dessous de la lumière : |
Au démontage, je m'aperçois qu'en plus la vis du contre-fer n'est pas standard, il faut un outil pour le désolidariser du fer... outil que je n'ai évidemment pas ! |
Prélevés sur un n°6, le presseur et le contre-fer Stanley jureront moins sur le n°51 ! |
Par chance, le fer est d'origine. Et cela me permet, grâce au site timetestedtools.net de dater le rabot de 1920 ou 1921. |
Quelques mois plus tard (un grand merci à Jean-Paul pour cette soudure !) je peux continuer la restauration... |
Autre souci : le fer avait été très mal affûté par le dernier propriétaire... Cela demande du temps pour le remettre d'équerre, mais c'est dans mes cordes. |
Vue sur la lumière réparée, avec le fer en place. |
Premier essai, sur un bout de pin. Comme je m'y attendais, c'est nettement plus confortable d'utiliser ce rabot, avec sa poignée bien orientée. Second avantage : la joue dont la surface est bien plus importante que sur un rabot standard, permet d'avoir un rabot bien stable. Troisième avantage, et le plus important à mon sens : le fer étant oblique, l'attaque de la pièce à travailler se fait en douceur. |
|
Il ne me reste plus maintenant qu'à fabriquer une planche à recaler digne de ce vénérable n°51 quasi centenaire ! |