Fabrication d'une paire de tréteaux |
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Venant de déménager, je dispose désormais d'un atelier de 70 mètres carrés, en remplacement de ma cave qui n'en avait que 16 ! J'en profite donc pour me fabriquer des tréteaux dignes de ce nom. J'avais juste des tréteaux pliants, bien pratiques certes, mais sur lesquels je ne pouvais que poser du bois. Désormais, avec ceux-ci, je pourrai travailler dessus : assembler, taper, sans crainte. |
Leur fabrication, entièrement manuelle comme d'habitude, n'a rien de compliqué. Il faut juste être très minutieux pour le report des mesures et des angles, à partir d'une épure à l'échelle 1:1 Et surtout, ne pas jeter tout de suite les chutes : ici, je m'en sers de guide au ciseau pour l'angle de la mortaise. |
Tous les assemblages en tenon-mortaise sont chevillés à la tire. |
Comme mon petit-fils est passionné de Lego, je lui ai montré mon "kit" avant l'assemblage. Et il a bien compris que l'avantage sur ses briques, c'est que je fabrique mes pièces, toutes, sur mesure. |
Une autre utilisation des chutes : employer celles au bon angle comme cales, pour l'assemblage final. |
Un ébéniste m'avait enseigné cet adage qui m'a servi toute la vie : "qui rigole au traçage, pleure à l'assemblage"... La récompense de la minutie, c'est un résultat sans aucun jeu. C'est essentiel pour la solidité, en plus de l'aspect visuel. |