Château fort
Lorsque j'ai proposé à mon petit-fils de fabriquer un château pour ses soldats, il a été évidemment très enthousiaste !
Il m'a expliqué qu'il voulait :
- des créneaux sur les remparts
- un donjon plus haut que les tours
- un pont-levis
- un treuil pour actionner le pont-levis
J'ai donc acheté trois petites plaques de contreplaqué de 10 mm en 60x120 cm.
Je n'ai pas fait de plan, la dimension des plaques a été mon guide pour optimiser le débit. La base est donc un carré de 60x60 cm.
La découpe a été faite avec une petite égoïne à denture fine, pour minimiser les éclats.
Découpe à la scie à chantourner des ouvertures dans les quatre tours et le donjon.
Pour avoir une surface bien régulière en vue du collage, passage d'un petit coup de rabot sur les chants.
On sort tous les serre-joints pour coller les tours !
Pour les créneaux, j'ai d'abord fabriqué un gabarit en carton : cela facilite le traçage répétitif.
Une partie de la découpe se fait à la scie à dos.
Et le reste à la scie à chantourner.
Collage sur le haut des remparts.
Et sur le couvercle des tours.
Collage des remparts sur la base.

Collage des tours.
Ce n'était pas demandé par mon "client", mais j'ai ajouté une cloison dans le donjon, visible uniquement quand on ôte le couvercle du donjon.
Cela crée une salle secrète, qui servira à cacher un trésor... ou d'oubliettes !
Dans du contreplaqué de 5 mm, découpe de deux rondelles pour le treuil.
Le socle du treuil est constitué du collage de deux des découpes pour créer les ouvertures dans les tours.
Petite astuce : pour ne pas risquer la casse de l'axe du treuil (en tige ronde de 12 mm) j'ai d'abord percé et collé une seule des deux barres (en tige de 6 mm) en croix.
Une fois le collage sec, j'ai percé perpendiculairement pour la seconde barre.
Le treuil assemblé.
Les deux petits ergots servent à bloquer le treuil. Pour le débloquer, il suffit de tirer latéralement
Le pont-levis abaissé.
C'est fini !
À l'attaque !
Il est content !
Bon, j'ai tout de suite eu des remarques sur l'absence de catapulte et autres engins de siège. Mais je l'ai rassuré : c'est prévu.
Et puis comme il a eu pour Noël un engin de démolition Lego, tant pis pour l'anachronisme : à l'assaut !
Je n'aurais jamais dû lui raconter l'histoire de Gulliver : il y a sans arrêt un géant, copain des soldats gris, qui attaque ma pauvre armée noire :-)
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